Quelle est la période la plus difficile quand on arrête de fumer ?

Illustration du reflet d'une femme dans un miroir est une cigarette

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Le sevrage se vit par période. Les préoccupations du quotidien peuvent avoir tendance à rentrer en conflit avec notre volonté de fumer et ainsi pousser à la rechute. Il y a des hauts et des bas lorsqu’on arrête de fumer, l’essentiel est d’apprendre à manager le tout pour faire un bilan positif à la fin. Dans cet article on te guide pas à pas pour atteindre ton objectif. On t’aide à reconnaître les situations potentiellement à risque, et à dépasser tes angoisses liées à celles-ci. 

Les regroupements entre amis 

Les regroupements entre amis sont souvent propices à la tentation de reprendre la cigarette, celle-ci faisant souvent office de facteur de lien social. Difficile de ne pas être tentés quand l’odeur de la cigarette est omniprésente lorsqu’on a des amis fumeurs (avec qui on a commencé à fumer). Malgré la plus grande volonté de monde à ne plus jamais toucher au tabac, l’effet de groupe peut pousser au mimétisme et finir par influencer nos décisions ou nos jugements de valeur. On peut même parler de pression sociale, qui peut avoir lieu consciemment ou non dans un groupe de personnes dont les personnalités sont parfois hétérogènes. Un fumeur extrêmement motivé peut se retrouver déstabilisé quand les circonstances se prêtent à la pression sociale, exercée par une ou plusieurs personnes influentes d’un groupe. Quand tu sais que tu peux potentiellement te retrouver en situation de tentation, le mieux est d’en parler à l’entourage. Inutile de t’interdire de voir des amis sous prétexte qu’ils fument et toi non. La clé dans l’amitié, c’est le dialogue : il faut les mettre au courant de la démarche que tu as entamé pour arrêter de fumer, pour qu’ils puissent adapter leur comportement en conséquence.  

Les moments de solitude 

Les moments de solitude laissent souvent la porte ouverte à une réflexion poussée, une introspection car on se retrouve alors face à soi-même et à ses choix. Nous sommes tous confrontés à ces situations, il est tout à fait normal de ressentir des “coups de blues” ou des “spleens” par moments. Des facteurs émotionnels, professionnels ou financiers problématiques peuvent interférer avec la volonté d’arrêter de fumer, voire même être totalement déstabilisants. Pour éviter ces moments de doutes et de questionnements, il faut faire en sorte que ces moments de solitude ne deviennent pas des moments de vide. Au contraire, il faut en faire un moment de valorisation de soi par la productivité : faire des activités gratifiantes et enrichissantes pour soi (comme le dessin, la musique, la lecture, la cuisine), des moments de créativité qui contribuent au bien-être et non au mal-être.  

Nous sommes nos propres ennemis ! L’objectif ici n’est pas d’éviter toutes les situations pouvant nous pousser à recommencer à fumer, mais d’apprendre à jongler au quotidien avec les éléments qui nous entourent sans se laisser paralyser. La pensée positive est le point de départ (être indulgent avec soi-même, et être reconnaissant !), et entretenir ces pensées positives par des petites actions au quotidien pour se rappeler à quel point on est courageux et capable d'atteindre tous ses objectifs, dont celui d'arrêter de fumer. Et toi, qu’as-tu fais aujourd’hui pour te faire plaisir ? 


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