Témoignages : le bilan du “Dry January”

3 minutes de lecture 

Après les excès des fêtes, nous avons tous envie de réduire notre consommation d’alcool, de tabac  ou de plats caloriques (même si une petite raclette est toujours la bienvenue).  

Or depuis quelques mois, une nouvelle pratique s’est popularisée en France. Vous en avez sans doute déjà entendu parler ; il s’agit bien du « Dry January » ou « Janvier sobre » en français.  

Pour la petite histoire, cette expression est originaire du Royaume-Uni. Le concept  a été lancé en janvier 2013 par l’association Alcohol Concern et a réussi à rendre sobre plus de 17 000 Britanniques. Il s’est popularisé en France en 2020 en étant soutenu par plusieurs associations d’addictologie.  

Modjo est parti enquêter sur ces testeurs et en a trouvé deux pour vous : Nicolas, un  Account  Manager  lyonnais de 30 ans et Marine, une parisienne de 26 ans qui travaille dans l’immobilier. Ils se sont prêtés au jeu de l’interview et nous racontent leur expérience :  

Quelle était ta consommation d’alcool avant le Dry january ?  (hors période de Noël) 

Nicolas  : Environ 2-3 verres le jeudi soir et le vendredi ou samedi soir en afterwork ou en soirée. Donc autour de 6 verres la semaine au total ; une consommation plutôt importante selon moi sans aller dans le binge drinking.  

Marine  : Je buvais 1 à 2 verres de vin par soir chez moi seule et 4 à 5 verres avec des amis.  

Pourquoi as-tu décidé de faire le Dry January  ? Qu’est ce qui t’a motivé  ?  

Nicolas  : J’ai commencé à en entendre parler en 2018 et c’est un phénomène plutôt anglais. Mes collègues le faisaient aussi. Je me demandais si j’étais capable de le faire. J’ai essayé plusieurs fois avec des résultats variés jusqu’à cette année où j’ai décidé de le respecter à 100 % pour ma santé.  

Marine  : Je me suis vite rendue compte que ma consommation était excessive quand je n’arrivais plus à me passer de ce verre de vin le soir. Pire : j’y pensais en rentrant chez moi parfois.  Quand j’ai vu le concept dans les journaux, j’ai motivé quelques collègues et j’ai voulu relever le défi.   

Comment as-tu vécu la première semaine  ? Ta première soirée sans alcool  ?  

Nicolas  : Plutôt bien les premières semaines. J’ai ressenti les premiers effets bénéfiques rapidement. Je me sentais moins bouffi. Mais les tentations commençaient à revenir après la première semaine avec le stress et les tentations des amis qui étaient plus difficiles à gérer.  

Marine : C'était plutôt difficile les premiers jours, surtout le soir. J’avais noté sur un bloc note dans mon portable tous les effets négatifs de l’alcool sur ma santé et je le relisais dès que j’avais une envie. Je me suis forcée à rester occupée le soir.  

Comment as-tu résisté à l’envie de boire lors de ces périodes plus compliquées  ?  

Nicolas  : Quand j’avais envie de boire le soir, je buvais une bière sans alcool

Marine  : J’ai eu la chance d’être soutenue par mes collègues donc on s’appelait dans les moments difficiles. Sinon, j’essayais de rester occupée le soir en lisant un livre, en faisant quelques abdos ou en prenant un bon bain. J’ai beaucoup cuisiné aussi pendant ce mois ! 

As-tu diminué ta consommation de tabac  ? De cigarette électronique  ? 

Nicolas  Oui, je suis même passé aux pastilles à la nicotine (vendues en pharmacie et parapharmacie) alors que je vapotais avant.  

Marine : Je suis passée depuis 6 mois à la cigarette électronique mais j’avais encore tendance à fumer une cigarette ou deux quand je buvais de l’alcool avec mes amis. Donc ce mois : plus d’alcool, plus de cigarette !  

As-tu ressenti des effets bénéfiques  ?  

Nicolas  : J’ai ressenti deux effets bénéfiques notamment mon sommeil qui s’est amélioré et ma peau (moins de rougeurs, d’imperfections et le visage moins bouffi).  

Au niveau de mon budget : j’ai pu calculer, grâce à une application, que j’ai économisé 150 euros ce mois.  

Marine : J’ai perdu deux kilos sans faire de régime. Mon visage a dégonflé et je n’avais plus de bouton. Je dormais mieux et j’avais plus d’énergie le matin. J’ai économisé environ 200 euros.   

As-tu fait un écart dans ton mois sans alcool ? Pourquoi ? Comment l’as-tu vécu  ?  

Nicolas  : Oui, lors de l’anniversaire de ma copine à la fin du mois où j’ai bu avec elle un verre de champagne. Je l’ai bien vécu. Je me suis senti un peu coupable d’avoir fait cet écart mais ça m’a permis de mieux apprécier le goût du champagne et de me féliciter d’avoir fait ce mois sans alcool.  

Marine : Oui, j’ai craqué un soir avec une collègue (qui ne faisait pas le Dry january, je précise). J’avais eu une journée intense et on a bu plusieurs verres de vin. C’était un excellent vin d’ailleurs. J’ai culpabilisé sur le premier verre mais j’avais l’impression de redécouvrir l’arôme et de mieux savourer. J’ai aussi craqué un samedi soir seule chez moi en regardant une série. Ce verre-là ne servait à rien par contre. Je m’en suis voulu et je ne l’ai même pas fini.  

Et après  ce mois  ? 

Nicolas  : Je pense que ce mois m’a fait réfléchir sur ma relation avec l’alcool. Je souhaite mettre en place des restrictions plus importantes sur ma consommation en me limitant à une soirée par semaine et me limitant en nombre de verre.  

Marine : J’ai décidé de ne plus boire seule. C’est véritablement ce qui m’a fait passer de plaisir à dépendance. Je ne me donne pas vraiment de limite pour boire avec mes amis sinon. Mais j’ai l’impression d’être revenue à une consommation raisonnée et raisonnable et d’être sortie de la dépendance.* 

Que penses-tu des produits Modjo Cosmetics  ? 

Nicolas  : Je trouve que ce sont des bons compléments pour réduire les envies de fumer. J’utilise le dentifrice en complément des pastilles et mes dents ont gagné quelques teintes de blanc depuis un mois.   

Mathilde  : J’aime bien les produits Modjo car ce sont des produits naturels, de qualité.  J’adore l’odeur du spray corporel et je l’utilise souvent quand je vois des collègues ou des amis fumeurs pour retirer les odeurs de tabac sur mes cheveux ou mes vêtements. L’odeur m’apaise et m’a aidée à réduire mon envie de cigarette.  

 Propos recueillis par Sophie.  

*Voici les seuils recommandés par l’OMS :  

  • pas plus de 21 verres par semaine pour l’usage régulier chez l’homme (3 verres/jour en moyenne), 
  • pas plus de 14 verres par semaine pour l’usage régulier chez la femme (2 verres/jour en moyenne), 
  • jamais plus de 4 verres par occasion pour l’usage ponctuel. 

L’OMS recommande également de s’abstenir au moins un jour par semaine de toute consommation d’alcool. 

Et toi  ?  As-tu  déjà participé au Dry January  ? Comment as-tu vécu cette expérience ?  

Envoie-nous ton témoignage en commentaire ou envoie un mail à hello@modjocosmetics.com ! 

Ecrire un commentaire

Tous les commentaires sont modérés avant d'être publiés

Les petits nouveaux

« C’est facile d’arrêter de fumer, j’arrête 20 fois par jour. »

Oscar Wilde